Les ventes de feux d'artifices ont baissé à Beijing, les Pékinois ayant fait preuve de retenue pour la célébration de la Fête du Printemps par souci de la pollution de l'air, a indiqué dimanche Zhou Zhengyu, vice-secrétaire général du gouvernement municipal de Beijing.
Plus de 260.000 cartons de feux d'artifice ont été vendus du 5 au 9 février, veille du Nouvel An chinois, en baisse de 37% par rapport à la même période l'année précédente, a précisé M. Zhou.
Les Chinois ont comme tradition de célébrer la Fête du Printemps en faisant exploser des pétards et en tirant des feux d'artifices, pour que le bruit fasse fuir les mauvais esprits et la malchance. La fête commence normalement la veille au soir du Nouvel An, causant souvent des accidents tels que des br?lures et des incendies.
Samedi soir, 25 personnes ont été blessées par les feux d'artifices, et 83 incendies ont été signalés, respectivement en baisse de 28,6% et de 44,6% par rapport à 2012.
Zhou Zhengyu a attribué la retenue des Pékinois à l'appel du gouvernement à moins tirer de feux d'artifices pour limiter la pollution de l'air.
Un smog prolongé a enveloppé de nombreuses régions de la Chine, y compris Beijing, en janvier. Du 1er au 28 janvier, la capitale chinoise a compté 23 jours de smog, soit dix jours de plus que la moyenne enregistrée pendant la même période durant les dix dernières décennies, et un record depuis 1954.
Les autorités de Beijing ont levé l'interdiction des feux d'artifices pour la Fête du Printemps en 2005, car les citoyens estiment que les tirs des feux d'artifices contribuent à créer un atmosphère festive. Cependant les feux d'artifices ne sont autorisés qu'à l'intérieur de certaines zones et durant un certain temps.