Au cours d'une visite d'Etat de trois jours en France qui s'achève ce vendredi, le souverain britannique Charles III a réaffirmé l'entente cordiale entre les deux pays.

Une visite attendue depuis son accession au tr?ne en septembre 2022, était initialement prévue en mars dernier et a été reportée en raison des manifestations contre la réforme des retraites en France.

Le roi Charles III est arrivé en France mercredi, et a été convié pour un banquet fastueux dans la galerie des Glaces du chateau de Versailles, en compagnie de 160 convives dont des ministres, des personnalités du monde des affaires, du spectacle et des médias, ainsi que des sportifs.

Jeudi, il a prononcé un discours, majoritairement en fran?ais, langue qu'il ma?trise bien, devant les parlementaires fran?ais, devenant ainsi le premier souverain britannique à s'exprimer dans l'hémicycle du Sénat. Le roi Charles III a appelé à une nouvelle entente pour la durabilité, afin de favoriser une action pour la défense du climat et de la biodiversité qui serait menée de fa?on conjointe par Londres et Paris, liés par leur "relation indispensable".

Par ailleurs, le souverain britannique a défendu un rapprochement entre le Commonwealth et l'Organisation internationale de la francophonie.

Il s'est rendu à Saint-Denis, l'un des lieux recevant les Jeux olympiques de Paris en 2024. Autour de la thématique du sport, il a rencontré plusieurs associations locales, avant de visiter à Paris, le marché aux fleurs, qui se trouve sur l'?le de la Cité, rebaptisé "Marché aux fleurs Elisabeth II", en l'honneur de sa mère décédée en septembre 2022.

L'écologie étant un des fils rouges du déplacement royal, le souverain britannique a pris la parole pour la cl?ture d'une table ronde ministérielle consacrée à la finance du climat et de la biodiversité au Musée national d'histoire naturelle dans la capitale fran?aise.

La visite d'Etat du roi Charles III prend fin vendredi à Bordeaux. Cette ville, ainsi que la région d'Aquitaine, sont très liées au Royaume-Uni pour des raisons historiques, depuis le XIIe siècle, rappellent des observateurs locaux. Aujourd'hui, un quart des Britanniques résidant en France vivent en Nouvelle-Aquitaine, selon l'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) de France.