Une réponse fédérale énergique et une amélioration de la situation de la santé publique devraient accélérer certaines étapes vers la reprise à partir du second semestre 2020, malgré une éventuelle hausse du taux de ch?mage pour raison de l'épidémie de COVID-19, selon les économistes de l'Université du Michigan.

Dans une mise à jour intermédiaire des perspectives économiques des Etats-Unis et de l'Etat du Michigan pour 2020-2022 publiée cette semaine, les économistes ont dit s'attendre à une baisse de 7% du produit intérieur brut réel des Etats-Unis du premier trimestre au deuxième trimestre de cette année. Le taux de ch?mage national devrait quant à lui atteindre 16% en mai et 14% en moyenne au deuxième trimestre.

Les prévisions sont en revanche plus sombres pour le Michigan, avec un taux de ch?mage qui devrait atteindre environ 24% au deuxième trimestre, plus que lors de la récession de 2009, ainsi que lors du précédent pic de ch?mage de l'Etat d'environ 16% au quatrième trimestre de 1982.

D'après les économistes, qui participent au séminaire de recherche de l'université, "cette récession est très différente des ralentissements précédents car limiter la propagation de la maladie oblige de nombreux employés non essentiels à ne pas travailler", ont-ils écrit.

Les économistes voient de bonnes nouvelles en ce qui concerne la réponse fédérale à travers divers efforts de relance qui ont été "plus rapides et plus énergiques" que prévus. Pourtant, ont-ils ajouté, une aide supplémentaire pour les petites entreprises et les gouvernements des Etats sera nécessaire.

Les prévisions partent du principe que la situation de la santé publique s'améliorera dans les semaines à venir, permettant à l'économie de commencer à rebondir début juin et aux taux de ch?mage de commencer à baisser, bien que les économistes mettent en garde "une nouvelle flambée de nouveaux cas".