Dans les films en costume d'époque chinois, les gens voient souvent une compétence d'arts martiaux miraculeuse appelée ? Dian Xue ? (point d'acupuncture), qui utilise des points de pression pour contr?ler ou immobiliser un adversaire. ? Dian ? signifie frapper avec un doigt et ? Xue ? signifie un point d'acupuncture. Pendant les combats, les experts en arts martiaux utilisent deux de leurs doigts pour appuyer rapidement et avec force sur une certaine partie du corps de l'adversaire, l'immobilisant immédiatement.

Comparé au Dian Xue, le Yi Jin Jing des romans d'arts martiaux est encore plus miraculeux. Le Yi Jin Jing est connu comme un livre classique sur l'évolution des muscles et des tendons. ? Yi ? signifie changer, ? Jin ? signifie tendons et muscles, et ? Jing ?, méthodes. Une légende affirme que quiconque ma?trise les compétences de ce livre peut devenir un ma?tre des arts martiaux et même sauver la vie d'autres personnes, et c'est pourquoi les spécialistes des arts martiaux lui accordent un intérêt particulier.

Selon la légende, le développement du Yi Jin Jing est d? à Da Mo (Bodhidharma), un moine indien qui vivait dans les monts Song, dans le centre de la Chine. La légende raconte que le Yi Jin Jing a été abandonné sur place par Bodhidharma après son départ du temple de Shaolin. Cependant, il y a un débat sur la véritable origine.

Mais Zhou Weiliang, professeur à l'Université normale de Hangzhou, capitale de la province du Zhejiang (est de la Chine), estime qu'en réalité, le Dian Xue et le Yi Jin Jing ne sont pas aussi mystérieuses qu'ils sont décrits dans les séries télévisées. Le Yi Jin Jing comprend des exercices de Dao Yin et des exercices d'arts martiaux. Il insiste sur le fait que le c?ur des arts martiaux réside dans la force interne, qui se manifeste de l'intérieur. Il n'y a pas de mouvements d'arts martiaux spécifiques dans le livre. Il propose principalement quelques exercices pour cultiver la force intérieure. Les exercices de Dao Yin sont liés à la préservation de la santé via la méditation et la pratique de la respiration.

A l'époque de la dynastie Qing (1636-1911), certaines histoires mentionnaient le livre Yi Jin Jing. Selon M. Zhou, de nombreuses notes de la dynastie Qing ressemblaient à des romans et les événements enregistrés ressemblaient davantage à des histoires, dans lesquelles le Yi Jin Jing était décrit comme un ? manuel secret d'arts martiaux ?. Il pense que certaines des descriptions du Yi Jin Jing dans les romans d'arts martiaux chinois actuels ont peut-être adopté ce cadre à partir de documents historiques de la dynastie Qing tout en ajoutant des intrigues plus riches et complexes.

Le Yi Jin Jing présente également la musculation des doigts, qui consiste à placer des haricots mungo dans un récipient et à plonger à plusieurs reprises les doigts dans les haricots pour renforcer la main. Au fil du temps, les doigts deviennent aussi durs que la pierre et personne ne peut leur résister. Certaines personnes pensent que cela pourrait être l'une des techniques légendaires de Dian Xue. Cependant, M. Zhou pense que la capacité d'immobiliser les gens avec cette technique n'existe peut-être pas réellement, et que les effets miraculeux sont surtout exagérés dans les romans et les films.