La gendarmerie nationale djiboutienne (GN) a intercepté mercredi 210 migrants clandestins en partance pour les pays du Golfe arabique, selon un communiqué de la GN diffusé le même jour.

Une opération de ratissage dans la région c?tière du Goubet, a permis aux éléments de la GN d'interpeller ces migrants, précise le document.

Toujours selon cette même source, ces migrants, dont une cinquantaine de femmes, sont tous de nationalité éthiopienne.

Très affaiblis par la faim et la soif ainsi que la distance parcourue à pied, ils ont pu bénéficier d'une assistance humanitaire en eau et nourriture, et de premiers soins d'urgence, avant d'être emmenés au centre de transfert et d'expulsion où ils séjourneront pour être reconduits à la frontière et regagner leur pays d'origine, note par ailleurs le communiqué.

A en croire les chiffres de l'Organisation internationale pour la Migration (OIM) environ 75 à 80% des migrants qui arrivent chaque année au Yémen passent par Djibouti dans des conditions désastreuses et posent des défis humanitaires pour les autorités et les communautés locales.

Pour répondre à cette urgence, l'OIM a ouvert en 2011 un Centre d'orientation et d'accueil des migrants (COAM) dans la ville djiboutienne d'Obock, située dans le nord-est du pays, afin de sensibiliser les migrants aux risques et dangers liés à la migration irrégulière, notamment les risques d'abus et de traite des êtres humains, et de les informer des systèmes de référencement mis en place dans le pays pour les assister en cas d'abus, des risques liés à la traversée de la mer, des difficultés sur le passage au Yémen, ou encore des difficultés en traversant l'Arabie saoudite.

En janvier dernier, 52 migrants clandestins ont trouvé la mort dans le naufrage de deux embarcations surchargées au large de Djibouti.