Le Kenya commence à interroger les leaders au sujet de l'insécurité dans la région nord

03.09.2013 à 10h01

Lundi, la police kényane a commencé à interroger longuement tous les leaders politiques des comtés du nord touchés par des affrontements, afin de contenir la vague d'insécurité qui frappe la région.

L'inspecteur général de police, David Kimayo, a déploré les affrontements entre clans des comtés de Mandera, Wajir et Moyale qui ont fait de nombreux morts et blessés, détruit des propriétés et déplacé un grand nombre membres des différentes communautés.

D'après les agences humanitaires, près de 60000 personnes ont été déplacées de la ville frontière Moyale depuis l'éclatement des combats inter-clans au cours des trois derniers jours. Le nombre de blessés sera connu quand les équipes de réponse de la Société kényane de la Croix-Rouge auront effectué une évaluation rapide des besoins.

M. Kimayo a déclaré qu'une enquête avait été ouverte sur le conflit à Moyale pour arrêter les auteurs des différents délits ( meurtres, incendie, incitations politiques et sociales).

Le district de Moyale se situe à la frontière nord du Kenya avec l'Ethiopie. En février, plus de 30000 Kényans sont passés en Ethiopie suite à un conflit à Moyale.

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